Comme quoi après le Thalys rien ne change !!
“Le 24 octobre, dans le train en direction de Mantes-la-jolie vers 20h40, dans l’avant dernier wagon décoré de camélias, une femme s’est fait agresser sexuellement sous mes yeux. (…)
Cette femme, qui, 4 rangs devant moi, depuis le départ du train, subissait les attouchements de l’homme qui s’était assis à coté d’elle. On avait bien entendu quelqu’un dire avec force :
‘Ne me touchez pas, je vous dis de ne pas me toucher’. Un homme finit par réagir : “Et puis cet homme s’est levé après avoir plusieurs fois demandé à l’agresseur d’arrêter et nous à tous pris à partie en criant : “Et vous, vous ne faites rien. Une femme se fait agresser devant vous et vous ne dites rien ? Il la touche depuis tout à l heure et personne ne fait rien ? Ça pourrait être votre femme ou votre mère et vous ne faites rien ?”
L’auteure du post poursuit :“J’aimerais vous dire que tout le wagon s’est levé d’une seule et même voix pour protéger cette femme.
J’aimerais aussi vous dire que la police est intervenue, que l’agresseur est actuellement au poste et que cette femme a porté plainte.
Qu’elle va avoir un soutien psychologique pour apaiser le traumatisme subi mais ce n’est pas le cas. “
“L’abstention volontaire de porter assistance à une personne en péril’ est punie par le Code pénal.
La SNCF a tout de même lancé une enquête interne, histoire de noyer le poisson, ce sont les “commissions d’enquête Théodule”.
Le Code pénal parle “d’abstention volontaire de porter assistance à une personne en péril”.
Un délit puni au maximum de cinq ans d’emprisonnement, et de 75.000 € d’amende.
Si le délit est constitué, la victime peut se constituer partie civile contre les spectateurs passifs de son agression.
La légitime défense s’applique lorsqu’une personne se défend en cas d’agression parce qu’elle n’a pas le choix.
La personne agissant en état de légitime défense ne peut pas être sanctionnée.
La légitime défense, qui reste exceptionnelle, est reconnue si toutes les conditions suivantes sont réunies : la personne a agi face à une attaque injustifiée à son encontre ou à l’encontre d’une autre personne, ou pour interrompre un crime ou délit.
Par exemple, si une victime se défend face à une agression sexuelle. Par exemple, la victime ne pouvait pas fuir parce l’auteur des coups la tenait, les moyens de défense employés étaient proportionnés.
La riposte est intervenue au moment de l’agression et non après.
Ce qui exclut une tentative d’arrêter le voleur, le violeur … dans sa fuite ou une volonté d’éviter une agression incertaine.
Source : http://www.lesinrocks.com/2015/10/news/agression-sexuelle-dans-un-train-bah-elle-est-pas-morte/